Le convoyeur d’eau vive permet à tous les types d’embarcations de remonter du bassin d’arrivée de l’installation vers le bassin de départ sans quitter celles-ci. Ses entrées/sorties sont conçues de manière à faciliter l’accès de l’équipement aux utilisateurs tout en assurant un bon guidage des embarcations, notamment les rafts.
La géométrie du convoyeur d’eau vive est très importante car elle doit concilier la compacité de l’ouvrage avec sa capacité à permettre une remontée sans risque des usagers.
Plus la pente est forte, plus le convoyeur d’eau vive est compact, mais plus grand est le risque de glissement. L’optimum est donc recherché avec les fournisseurs de tapis (matériaux synthétiques), de manière à avoir une surface qui retient les embarcations ; généralement une pente de 21 % est possible pour un convoyeur d'eau vive.
Le convoyeur d’eau vive est composé d’une structure d'accueil en « U » dans laquelle est fixé un châssis métallique. Sur ce châssis glisse le tapis (couramment 2 mètres de largeur pour pouvoir remonter des rafts de 6/8 personnes). Il est conseillé de privilégier l’acier inox pour l’ensemble des pièces métalliques et a minima pour celles en contact avec le tapis.
Le tapis est entraîné par un motoréducteur installé sous le convoyeur d’eau vive au droit de la partie sommitale dans un regard latéral. Eventuellement, selon l’implantation du stade et le risque d’inondation associée, le moteur pourra être submergé. Dans ce cas, il faut avoir recours à un moteur étanche qui doit être refroidi par un circuit d’eau.
La mise en route du convoyeur d’eau vive se fera par détection de type radar ou autre et l’arrêt se fera sur temporisation. Une gestion manuelle de proximité par le gestionnaire sera possible. Un arrêt d’urgence est installé à proximité du convoyeur d’eau vive et un autre sera piloté par télécommande à distance.